Arrêté du 21 juillet 2010 relatif à la lutte contre Rhynchophorus ferrugineus (Olivier)

NOR: AGRG1019588A          Version consolidée au 24 mars 2015

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A savoir :

L'arrêté du 21 juillet 2010 impose au propriétaire d’un palmier infesté l’obligation de faire procéder à l’éradication de l’organisme nuisible, soit par destruction de la seule partie contaminée du végétal atteint suivie de pulvérisations insecticides et fongicides, soit par destruction totale du végétal. Les palmiers infestés sont répertoriés par le Services des Espaces verts qui a mis en place une veille.Les éléments d’information sont transmis aux services compétents de l’État.

Suite à un courrier recommandé de mise en demeure de la municipalité, le propriétaire dispose de 15 jours pour faire procéder au traitement du palmier, faute de quoi un procès-verbal sera dressé.

 

 Nos vous conseillons de surveiller votre palmier car plusieurs signes révèlent leurs présence :

• l’affaissement des feuilles au centre du palmier

• des suintements liquides bruns et visqueux (sur dattier)

• des palmes cassées ou présentant des encoches

• des cocons à la périphérie du stipe

• des monticules de sciure et la présence de galeries à la base des palmes

• un dessèchement des palmes juvéniles

  • L'installation de piège à phéromone

 

Nous vous recommandons également la prévention par des traitement bio et efficace, l’utilisation de nématode.

 

En préventif, il est nécessaire de traiter une fois par mois, de mars à novembre inclus ce qui correspond à la période d’envol de l’insecte. Des traitements 100% biologiques à base de nématodes entomopathogénes apparaissent efficaces, il n'est pas recommandé de le faire entre juillet et août du à la chaleur qui peuvent tuer certains nématodes. Des produits chimiques à base de d’imidaclopride peuvent également être utilisés. Pour un meilleur contrôle visuel de la zone infestée, il est conseillé de créer une fenêtre d’observation en enlevant une partie du feuillage.

En curatif, la technique utilisée dépend du degré d’infestation. Bien moins cher que l’abattage, ces techniques permettent de sauver le palmier à la condition que le bourgeon terminal n’ait pas encore été dévoré. Une fois le palmier traité, le traitement préventif prend le relais.

 

Rappel

Les traitements doivent être exécutés par des entreprises qui ont suivi des formations spécifiques reconnues et dont la liste est disponible auprès de la Chambre d’Agriculture et du Service des Espaces Verts.

 

Voici les sites où vous pouvez trouver des conseils et informations sur le charançon rouge :

 Lien vers le site de l'INRA : cliquez-ici

Lien vers le site e la DRAAF: cliquez-ici